La session d’Accra fait suite à celle tenue à Lomé à la fin du mois d’avril dernier. Les deux pays sont à pied d’œuvre pour trouver un accord définitif sur la délimitation de leur frontière maritime pour ainsi parvenir à une solution à l’amiable.
Les autorités togolaises et leurs homologues ghanéens ont à cœur d’approfondir les discussions entamées en vue d’aboutir à une solution négociée, juste et équitable conformément au droit international.
Et la réunion d’Accra a permis aux équipes de deux pays d’évoquer la substance, la quintessence de la problématique des frontières maritimes. Les échanges sur la question du fonds même devraient permettre d’aboutir à des dispositions transitoires.
Dans la droite ligne des travaux qui ont eu lieu à Accra, il est prévu des séances entre les équipes techniques des 2 pays entre les 10 et 20 septembre prochains.
Il n’y a jamais eu d’accord de délimitation de frontière maritime entre les deux pays. Et le Togo souhaite désormais que les discussions tiennent compte des enjeux politiques, sécuritaires et socio-économiques.
Notons que le Togo s’était opposé aux visées expansionnistes du Ghana dans le Golfe de Guinée. Les autorités togolaises ont contesté ces dernières années l’attribution d’un marché d’exploration pétrolière dans le bloc ultra-profond de Kéta-Est par le Ghana à une société, estimant que la concession pétrolière octroyée est un territoire togolais.
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